PSYCHO

I) Fondements, déroulements et acquis de l’enquête a. Le cas et son intérêt : comprendre la routine relationnelle d’une petite usine

Selon Brochier on ne doit pas se limiter aux changements organisationnels qui sont souvent liés aux évolution du capitalisme. En effet ce n’est pas suffisant de se limiter à ses cas emblématiques. Parce que les usines plus petites qui ne connaissent pas le toyotisme par exemple doivent mériter qu’on les étudie quand même. En effet, il y a moins de changements et on peut observer plus facilement les comportements individuels ou groupaux. Cela permet de ne pas ramener tous les phénomènes du travail ouvrier à la mondialisation mais aussi de trouver ce qui change ou pas dans la vie des usines.
Pour cela Brochier s’est intéresser à une petite usine( donc un peu moins de 100 salariés) du centre de la France. Cette entreprise fabrique des éléments en metaux et en caoutchouc pour les travaux publics. Elle appartient à un groupe de bâtiments rachetés lui-même par une multinationale. Dans ce type d’usine les modes de fabrication restent traditionnels. Les ouvriers se relaient pour fabriquer des pièces en série. La réactivité de cette usine, est assurée par la modulation des heures de travail et la taille des équipes. 2 ou 3 intérimaires par service dont les contrats étaient souvent renouvelés permettaient d’ajuster les effectifs lors des périodes intenses.
L’usine était séparée en deux : -les bureaux au premier étage - les ateliers au rez de chaussée
Ce qui permet aux ouvriers de ne monter que quelques marches pour rester en contact avec les bureaux et que dans ce même temps les commerciaux n’ont juste qu’a descendre pour aller rencontrer ceux qui fabriquent leurs pièces. La plupart des salariés ayant de l’ancienneté se connaissent, s’ils ne se voient pas en travaillant ils peuvent se retrouver a la cantine ou pour faire une pause café. Ils pensent que le chef d’entreprise doit penser comme