Etude de cas aéroport Charles de Gaulle
La France a aménagé en quarante ans l'une des principales plateformes aéroportuaires mondiales. En effet, l'aéroport Roissy-CDG est au sein des échanges de marchandises: c'est le premier hub européen. Mais il constitue aussi un espace de transit des passagers, faisant de lui le deuxième aéroport européen. Depuis les années 90, on observe une augmentation des flux de personnes et de marchandises, due à la mondialisation de l'économie et une nécessité de transport toujours plus rapide. Cet aéroport doit faire face à des flux en apportant des solutions qui n'affaiblissent pas sa performance sur la scène internationale. En quoi Roissy est-il une plateforme multimodale et un hub mondial performants? Si Roissy-CDG constitue un carrefour complet dans les transports européens et mondiaux, il doit faire face à une augmentation constante des flux de passagers et de marchandises qui engendrent de nouvelles contraintes auxquelles il faut apporter des solutions sans affaiblir sa performance à l'échelle mondiale et européenne.
Roissy-CDG s'étend sur 3200 ha, est composé de trois terminaux et de sept zones de fret (ensemble des marchandises transportées). Les trois terminaux sont dédiés au transport de passagers. Cet aéroport a accueillit en 2009 environ 58 millions de passagers. Cela en fait le sixième aéroport mondial, et le deuxième européen derrière Londres Heathrow, en Angleterre. Cette très forte fréquentation est due en partie au fort attrait touristique de la France : c'est le pays le plus visité au monde. Cet aéroport est un lieu d'escale obligatoire pour les trajets d'un aéroport de province vers l'étranger. En effet, le document 1 indique les vols Bordeaux-Berlin effectués par Air France en une journée. Tous les trajets se réalisent en deux temps. D'abord un premier vol Bordeaux-Roissy, puis un deuxième vol Roissy-Berlin. Roissy-CDG est une plateforme de correspondance