Les low cost pèsent toujours plus en france
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«C’est une bonne année pour le transport aérien et les aéroports français. C’est une année record puisque nous avons dépassé, après deux ans de crise, le trafic historique que nous avions connu en 2008», a déclaré le président de l’UAF, Jean-Michel Vernhes, lors d’une conférence de presse.
La croissance du trafic 2011 a été forte mais l’an passé est à comparer à une année 2010 particulièrement difficile avec une série d’événements exceptionnels qui avait pénalisé le trafic aérien.
«L’année 2010 avait été horribilis, on a eu la neige, le volcan (le nuage de cendres craché par un volcan islandais avait paralysé le transport aérien, ndlr), les grèves. En 2011, on n’a pas eu tout cela et on a eu beaucoup moins de grèves», a commenté M. Vernhes.
En outre, la reprise constatée en 2010, en dépit de ces événements, s’est confirmée l’année dernière, a-t-il expliqué.
«La croissance globale est assez similaire à celle qu’on retrouve dans l’ensemble des aéroports européens», a-t-il par ailleurs indiqué.
La part des compagnies à bas coûts a encore augmenté pour s’établir à 21% sur l’ensemble des aéroports métropolitains contre 19,6% en 2010. Elle s’élève même à 31,2% sur les seuls aéroports régionaux contre 29,2% en 2010.
Sur la répartition Paris/Province, les aéroports de la capitale ont représenté 57,6% du trafic total, les aéroports régionaux 42,4%, une évolution assez stable, selon l’UAF.
En province, le classement des cinq premiers aéroports reste enfin inchangé: Nice-Côte d’Azur demeure la première plateforme avec 16,1%, suivie de Lyon Saint Exupéry (13%), Marseille-Provence (11,4%), Toulouse-Blagnac (10,8%) et Bâle-Mulhouse