Etude Cas Milieux Alpins
1. Entre contraintes fortes et nouveaux usages
Déf. « contrainte » : difficulté que rencontrent hommes dans mise en valeur d’un espace (présence d’une zone marécageuse…). ! Une contrainte peut devenir une ressource → réversibilité.
a. Quelles sont les caractéristiques du milieu montagnard dans les Alpes ? Expliquez la notion d’étagement (doc. 1, 2, 3 et 5 p. 80-81)
Trois grandes caractéristiques :
Milieu montagnard marqué par : relief proéminent, qui se caractérise par des altitudes élevées (ex. barre des Ecrins : 4 102 m → doc. 1), mais aussi des dénivellations importantes (point le + bas dans commune d’Albertville est situé à ≈ 300 m) et donc de fortes pentes. Altitude suppose baisse progressive des t° (- 0,6 °C tous les 100 m) avec disparition progressive du couvert végétal mais aussi précipitations sous forme de neige une bonne partie de l’année.
Long enneigement [> à 50 j./an] en moyenne et haute altitude ≈ à partir de 1 500 m / 2 000 m (cf. doc. 3, 5) même s’il peut varier d’une année sur l’autre
Massifs séparés par de larges vallées glaciaires (Maurienne, Tarentaise) en « U », permettant de faire passer axes de transport (doc. 1, 3)
Notion d’étagement :
L’altitude, avec baisse progressive des températures qu’elle suppose, implique un étagement des formations végétales et des usages de la montagne (cf. question suivante) :
Au pied des massifs, étage « collinéen » où se situent les villages ou les villes et les cultures
Puis à partir de 1 000 m / 1 200 m, étage « forestier » car la forêt y domine, soit composée de feuillus (hêtres, chênes…) soit de conifères dont les aiguilles ne tombent pas saisonnièrement (pins, sapins, épicéas, mélèzes) ; seul le mélèze perd ses aiguilles en hiver
Au-delà de 2 000 m, quand l’arbre ne pousse plus ou presque pour des raisons de température, l’herbe prend le relais : ce sont les « alpages » (prairie alpine)
Enfin, au