Etat des soldes de gestions
Contrairement au bilan, qui est une photographie au dernier jour de l'exercice social, le CPC représente le «film de l'année». Il liste la nature des revenus et des dépenses générés par l'entreprise. Avec le CPC, vous pouvez, entre autres, répondre aux interrogations suivantes: Comment évolue le chiffre d'affaires de l'entreprise 1 ? Quel est le taux de la marge brute et son évolution? Que représentent les frais de personnel en pourcentage de mon activité? Les frais généraux sont-ils en train de progresser plus vite que mon activité? Les frais financiers sont-ils devenus trop importants?
Les comptes fournissent aussi une réponse à des interrogations financières plus globales. Par exemple, il est intéressant de savoir qui finance véritablement l'entreprise. Pour cela, le passif du bilan donne une clé essentielle. La répartition des pourcentages entre les capitaux propres, les dettes bancaires et le crédit fournisseurs par rapport au total du bilan permet de mesurer le degré d'indépendance de la société et la répartition du pouvoir.
Ainsi, si les capitaux propres représentent 70% du bilan, la société a une bonne indépendance. Inversement, si l'endettement et le crédit fournisseurs représentent 70% du bilan, il y a du souci à se faire...
Autre question importante: l'évolution de la trésorerie est-elle cohérente avec celle des résultats? Il est fréquent que les résultats soient bons alors que la trésorerie se dégrade. La réponse à cette contradiction apparente est pourtant simple et visible immédiatement à la lecture des comptes: le besoin en fonds de roulement indispensable à l'activité est devenu plus important et a nécessité une trésorerie supérieure à celle dégagée par les résultats. Autrement dit, les stocks et le crédit accordé aux clients se sont avérés excessifs en regard de la rentabilité dégagée. Le tableau de financement, souvent joint aux comptes de l'entreprise, permet une lecture directe de la variation de la