Et moi
Le paysage français compte aujourd’hui plus d’un million d’associations, chacune avec des moyens, des ressources différentes et avec un projet correspondant, je l’espère, à leur finalité et aux aspirations de ses créateurs et de son évolution. C’est également un français sur trois (en activité ou non) qui consacre une partie de son temps au bénévolat. La complexité des associations, leur nombre croissant et la diversité des ressources de financement de ces dernières rend difficile d’étayer mes propos sur leur fonctionnement. Cependant deux remarques vont me permettre de tenter de commenter et d’illustrer cette citation (1) en lien avec mon expérience professionnelle et mes compétences actuelles :
Ma 1ère remarque est liée à l’évolution du cadre législatif impactant la gestion managériale des associations. Depuis une 20aine d’années, les associations sont soumises à des contrôles externes qui les obligent à rendre des comptes sur l’utilisation des fonds publics collectés et/ou des subventions qui leur sont allouées. La question du management et des ressources est alors au cœur de ces associations. L’association dans laquelle je travaille s’est organisée en interne afin de rendre transparente l’utilisation des fonds collectés et par là même de rendre public le compte emploi des ressources. Au delà des obligations légales, l’Association Française contre les Myopathies (AFM) s’est également dotée d’outils et de ressources internes validant et contrôlant ses ressources. De fait, l’organisation interne s’est vue dotée d’une direction financière plus étoffée, travaillant uniquement dans ce domaine, en lien avec les autres directions et impactant les décisions qui peuvent être prises. Ceci afin de valider l’adéquation entre son enjeu de transparence et ses actions.
Ma 2ème remarque est liée à l’évolution du profil des bénévoles. L’engagement associatif reste fort dans notre