Essais sur l'origine des langues
Jean-Jacques Rousseau
Vinícius Dalben
Je n’espérais pas rencontrer une idée aussi passionnante. L’expectative était d’un texte philosophique qui n'apporterait pas grandes nouveautés, je ne sais pas comment dire. Heureusement, j'étais trompé. Les langues avoir leurs origines basées sur les passions, voici une théorie vraiment puissante, passionnante. Impossible ne pas s’enthousiasmer avec la thèse, son appel est irrésistible. L’image des premières rencontres entre les sexes, les jeunes femmes qui cherchaient de l'eau et les jeunes hommes qui venaient donner de boire les troupeaux, c’est excessivement humaine. Trop humaine. Et le lien qui unit l’homme à son prochain ne peut s’expliquer ni par la communauté des besoins physiques ni par la simple proximité locale : il est d’ordre moral. La parole et la reconnaissance d’autrui et des premières passions sociales, notamment l’amour, c’est qu’ai attiré mon attention dans ce texte. D’autre part, je ne peux pas nier que mon ignorance a provoqué une partie d’excitation avec la thèse. Si par hasard j’avais lu autres textes de Rousseau et si je ne le connaissais pas seulement par le mythe du “beau sauvage", ma réaction pourrait avoir été différente, probablement. En parlant sur le “beau sauvage”, je pense dans le caractère de la parole primitive, établi par Rousseau: la parole primitive a possédé le caractère métaphorique, comme la poésie. “Le langage figuré fut le premier à naître, le sens propre fut trouvé en dernier.” En outre, le chant était plus naturel que la parole articulée. C'est comment dire que, de manières parallèles, l'homme et la langue ont été corrompues par la société. Avec le temps, la langue change de caractère: elle devient plus claire, plus rationnelle, plus précise, mais aussi moins expressive, plus froide. La rationalisation des langues modernes est donc un moyen destiné à suppléer l’expressivité et l’énergie de la parole