Les force sur terre
Le passioni di due giovani
Je l'avais connu à l'école, elle était arrivée dans ma classe au milieu de l'année, sa famille avait à peine déménagée d'une autre ville. Elle était au troisième rang et elle était très silencieuse. Alors que les autres filles faisaient tout pour se mettre en avant, elle faisait tout pour se cacher. Silencieuse, habillée sobrement, si elle était interrogée elle rougissait avant de répondre. Naturellement, elle était devenu le souffre douleur de la classe. Les filles disaient : ou elle est folle ou elle cache quelque chose. Les garçons haussaient les épaules : laissons la tomber, c'est vraiment une bonne sœur. […]
Un après midi je l'ai rencontré par hasard dans le parc. C'était au mois de mai, dans le petit lac les cygnes nageaient en tendant le cou en avant, les moineaux se roulaient dans la poussière. On avait parlé de l'école, des professeurs sympathiques et de ceux antipathiques, de l'examen du baccalauréat, des vacances, de ce qu'on allait faire après.
« - Tu n'as pas quelques passions ? » lui ai-je demandé, à un certain temps.
« - Des passions ? » elle a répété, en baissant les yeux. « Si, j'aime bien lire. Lire des poésies, des romans...C'est a dire, je voudrais m'inscrire en lettres. Mais je suis indécise parce que j'aimerais aussi étudier la psychologie. Il y a pleins de choses dans la tête, ce serait bien d'y comprendre quelque chose, tu ne trouves pas ? »
« - Oh, bien sur », j'ai répondu, puis je lui ai parlé de ma passion pour les arbres. J'AURAIS étudié biologie ou agronomie.
Elle a semblé émerveillée. Probablement elle s'est demandé comment on fait pour se passionner pour des choses peu intéressantes comme les arbres ?
« - Les arbres aussi », je lui ai dit, « peuvent êtres sympathiques ou antipathiques, tu n'y a jamais pensé ? Par exemple, regarde celui la, un cyprès d'Arizona, comment est-il ? »
Anna l'a fixé pendant un petit moment, puis a tordu la bouche. « Antipathique ».
« - Et celui la ? »