Depuis plusieurs années, bon nombre d’études scientifiques ont démontrées que les problèmes de santé, étudiés et classifiés selon différents facteurs physiologiques, sont grandissants à travers le monde. Le budget attribué à la santé et aux services sociaux, au Québec, représente 42,3% des dépenses du gouvernement. Des études ont prouvé que la majorité des problèmes de santé, que ce soit des maladies chroniques ou passagères, sont en corrélation directe avec l’inactivité collective grandissante. Celle-ci résulte d’un phénomène économique présent et croissant de manière exponentielle depuis la fin du 20e siècle; les nouvelles technologies qui ne cessent d’apparaître, jour après jour. Celles-ci délaissent indirectement mais surement les activités à l’extérieur au profit du confort de notre foyer et elles sont continuellement valorisées par les publicités, qui sont en fait construites par des psychologues afin de nous créer des besoins parfois malsains et vides de sens que nous n’avons pas réellement. Un bon exemple est les jeunes passant des heures interminables devant leurs jeux vidéo, qui semblent parfois donner un sens à leur vie. Celles-ci sont pourtant le moteur de l’économie de notre système économique, basé sur la consommation; nous nous conditionnons indirectement et collectivement, au profit de corporations américaines et canadiennes, à délaisser petit à petit l’activité physique, vu qu’elle n’est pas lucrative pour les corporations, qui dominent la publicité et qui préfèrent s’enrichir. Le problème, en d’autres mots, est que l’activité physique n’est pas assez valorisée par les publicités car elle n’est pas lucrative pour les corporations, ce qui est logique car elle ne nécessite rien de matériel dans beaucoup de cas. Ceux ne se sentant pas valorisés en la pratiquant, qui sont des gens appartenant à différents groupes classifiés et reconnus, ne sont pas interpellés par l’ensemble de la société, qui aujourd’hui semble être le reflet de ce que nous voyons