Essai savoir vivre
Le savoir-vivre a eu ses différentes périodes, portées sur plusieurs valeurs. Mais aujourd’hui on perçoit chez la population une demande d’un nouveau savoir-vivre moins désuet. Toutes les sociétés ont besoin de savoir-vivre et l’Homme le réclame. Mais quel sera-t-il ?
L’ancien savoir vivre a été victime de nombreuses critiques. Il était très raffiné, composés de divers rites. Qualifié de suranné, ce savoir vivre misait trop sur l’apparence et n’avait pas assez de fond. Je pense qu’il était hypocrite, et même si il est en phase d’évolution, il le reste encore de nos jours. Souvent inventé par l’aristocratie, cet ensemble de règles censées organiser et rythmer la vie en « bonne » société, préserver les traditions, imposer un moule, et éviter les mauvaises fréquentations aux jeunes filles, constituent aussi une formidable machine à exclure ceux qui n’ont pas été initiés dès l’enfance à leurs subtilités. C’est ce savoir-vivre que l’Homme commence à trouver obsolète, car le monde n’est pas le même que celui du début du siècle en matière d’éducation. D’après Montesquieu, on appelle savoir-vivre l’art de vivre avec bassesse. La franchise est regardée comme un vice dans l’éducation. On croit, par la douceur de la flatterie, avoir trouvé le moyen de rendre la vie délicieuse. Un homme simple qui n’a que la vérité à dire, est regardé comme le perturbateur du plaisir public. On le fuit parce qu’il ne plaît pas et la vérité qu’il annonce, peut être amère et nous fait voir aussi difformes que nous le sommes. Nous pouvons observer une reconstruction d’un nouveau savoir-vivre, basé essentiellement sur la sincérité, l’honnêteté. Il est en phase avec notre époque plus directe, ainsi que la manière dont nous vivons ensemble. Ce nouveau savoir-vivre est dépoussiéré de toute l’hypocrisie et laisse sa place à plus de morale.
Nous avons vue qu’il y avait un ancien et un nouveau savoir-vivre qui s’impose, nous étudierons donc sous