Commentaire lagarce scène 3 acte 3 scène 3
On note « pitié » répéter 2 fois et « peur » précisé par « inquiétude ». A spectateur de tragédie de L. A + haut reproche à L de faire théâtre → p100 emploie « jeu » et « rôle » pour désigner malheur de L → L joue un rôle, A spectateur de ce rôle tragique comme L silencieux et spectateur du monologue de son frère. Chacun est spectateur de l’autre et enfermé dans sa tragédie. Filles spectatrices de la tragédie des frères qui sont spectateurs chacun de la tragédie de l’autre. Finalement tout n’est que solitude. « c’est un vieux mot » → persos repliés sur eux-mêmes signe de égocentrisme. Peut-être indication Lagarce lui-même qui nous invite entendre « pitié » comme vieux mot, cad comme mot relié a tragédie antique et classique. « et je te plains » 4, « et j’ai de la pitié pour toi » 8 → dodécasyllabe, prose tend vers vers. Suite → même rythme « c’est un vieux mot » 4, « mais j’ai de la pitié pour toi » 8 → …afficher plus de contenu…
Utilisat° du conditionnel passé montre que personne n’a ri (selon lui). Condit° ss-entendue si imbéciles/gens saisis par peur avaient écouté, ils auraient pu rire. « les imbéciles » = gens incapables de comprendre propos d’Antoine, sa tragédie perso. « ceux-là, saisis par la peur » = gens effrayés par ces vérités/ souffrances, qui se cache derrière le rire. Avec affirmat°, Antoine désapprouve éventuels rieurs, donc il revendique son accession au sérieux, tragique.“ANTOINE. – Je ne les ai pas entendus.” ► dernière réplique Louis clôture le drame (avt épilogue) et laisse silence assourdissant. Pas entendre = nier le son, dans mm tps où Antoine dit plus parler tout aspiré vers 1 silence final (ne dure pas car épilogue avec Louis). Si tragédie = silence (silence de Louis/incapacité à dire), en se taisant, Antoine rejoint tragédie. Louis n’a pas entendu imbéciles/ceux