Essai de sujet d'invention sur la folle se st-joseph ( a son retour elle écrit dans son journal intime )
Il est passé comme à chaque fois avec sa démarche élégante ; à chaque pas je frémissais mon cœur battait la chamade, ma respiration était critique, il était si proche et si loin en même temps. Je ressentais son souffle et percevais son parfum, ah quelle torture ! Et dire que l’homme qui a éveillé en moi mes sens et m’a fit connaitre les joies et les plaisirs de la vie et de l’amour m’est causé tant de peine.
Au moment où il se détourne et s’éloigne ; la plaie dans mon cœur s’ouvre encore ; je m’engloutie dans un gouffre d’agonie et de chagrin ; le poignard de la trahison écorche mon pauvre petit cœur et écrase mon corps qui brule toujours de désir.
L’image de lui ; mon cœur, ma raison ; ma vie dans les bras d’une autre hante mes journées à jamais. Il était heureux, amoureux et vivant ; quand à moi j’étais malheureuse ; trahie et meurtrie.
Oh mon cher journal ; quelque chose dans l’un des coints de mon âme est mort ; tout m’est égal, je sombre dans le désespoir et l’agonie quotidienne. Je ne vis maintenant que pour ce moment ; cet instant où je le vois passer ; si étranger à l’homme qui était mien un jour.
Vivre m’est un fardeau lourd sans lui ; seul sa vue me fait supporter le poids de la solitude. Durant ce petit instant où je l’aperçois ; je revis d’un coup, je me remémore nos joies; nos rires , nos débats amoureux , je me remémore une époque où j’étais pétillante , vivante et amoureuse .
Demain sera un autre jour ; comme tous les autres ; je ressentirais ce manque ; cette absence et j’irais encore l’attendre pour le voir. Je tressaillirais encore à sa vue, je pleurerais encore, mon cœur se détruira encore, c’est affreux je le sais, mais que faire si ma seule raison d’exister est de souffrir d’amour pour un homme qui m’a détruit