Commencez par vous demander pourquoi on vous pose la question de manière à déterminer le problème du sujet et les pistes à suivre dans le développement. Interrogez-vous sur les rapports entre l'homme (ici pris au sens individuel) et la société (qui renvoie donc à une réalité collective). L'homme est-il vraiment esclave de la société puisqu'il est opprimé ? Le mot esclave est extrêmement fort, peut- être même excessif. Mais admettons que l'homme entretienne effectivement une relation servile avec la société, qu'est-ce qui nous permet de l'affirmer ? D'abord, il apparaît évident que l'homme n'est pas destiné à vivre seul, il a besoin d'un entourage social. Aristote considère d'ailleurs que l'homme est un " animal politique " et déclare que celui qui ne veut pas vivre dans une communauté ou qui n'en éprouve pas le besoin est une brute ou un dieu (Vous trouverez sur le site des textes qui pourront nourrir votre réflexion, n'hésitez pas à les consulter). Sous ce rapport, l'homme est dépendant du corps social. En second lieu, la sociologie, avec Durkheim, a montré qu'un fait social est un fait qui résulte d'une pression que la société inflige à tous ses membres, sans que ceux-ci en soient toujours conscients. Mais cette dépendance est-elle une forme cachée d'esclavage ? La société ne nous protège-t-elle pas de la violence de la nature ? Les lois, les échanges, les rapports sociaux ne sont-il s pas nécessaires ? Ainsi la présence de l'Etat et des institutions politiques va venir limiter les oppressions dues aux contraintes nées de la vie sociale. Maintenant, peut-être faut-il distinguer des formes de sociétés dans lesquelles l'individu est écrasé sous le joug d'une puissance totalitaire. A ce titre, il y a une différence entre être " citoyen " et être " sujet". Pourquoi à votre avis ? A partir de là, c'est à vous de formuler la problématique du sujet. Nous vous conseillons d'utiliser par ailleurs notre moteur de recherche de la rubrique FAQ pour approfondir votre travail