entretien clinique
Plan :
1. L’entretien clinique, sa spécificité
2. La mise en place concrète d’un entretien et le début de l’entretien
Résumé de la dernière fois : Question du transfert et du contre transfert dans l’entretien clinique. Dans un entretien on n’est pas dans un processus thérapeutique et on doit repérer les mouvements transférentiels et contre transférentiels et on doit les limiter pour éviter qu’ils ne s’engagent dans ce qui serait un transfert. 2 cadres différents : le cadre de l’entretien clinique et le cadre psychothérapeutique où on parle de « séance ».
Relation d’entretien : réseau d’interrelations complexes, délicates.
1. Les caractéristiques de cette relation
Dans un entretien clinique, ce sont deux personnes : le plus classiquement un clinicien et un sujet qui échangent des paroles. Ces 2 personnes n’occupent pas des positions symétriques. Dans un schéma idéal, l’une des personnes vient demander à l’autre (le clinicien) qui, lui, ne demande rien. La personne qui vient demander, vient demander en raison de la fonction que l’autre occupe. C’est cette fonction qui nous permet de prendre une certaine position dans l’échange, dans le dialogue.
_ Question de la demande
Cette question est une dimension qui participe à l’asymétrie de la relation. Le patient demande à rencontrer le clinicien. On n’est pas toujours dans des conditions apparemment aussi favorables. Dans un certain nombre de situations le patient ne demande rien : situations nombreuses à l’hôpital général. Les patients sont hospitalisés parce qu’ils ont une souffrance dans leur corps et loin d’eux l’idée de rencontrer un psy. Pourtant certains sont envoyés chez le psy dans ces services là comme on les enverrait passer une radio : à la demande d’une équipe, d’un médecin, parce que le patient pleure, conteste les soins, proteste, ou un patient qui reste prostré, inhibé alors là on lui envoie le