Emile zola - j'accuse
1) Thèse du texte :
La thèse défendue par Zola se dégage clairement des champs lexicaux dominants : le champ lexical du mensonge puis le champ lexical de la vérité. Ce sont deux champs lexicaux opposés correspondant à deux parties distinctes dans le texte.
Dans la première partie (les accusations), champ lexical du mensonge domine nettement : « mensongers », « frauduleux », « égarer l'opinion », «acquitter sciemment un coupable » auquel on peut associer le thème voisin de la dissimulation : « une pièce restée secrète » et de l'illégalité : « violer le droit », « illégalité », « crime juridique ».
Dans la deuxième partie (l'engagement personnel), le thème de la vérité revient avec insistance. Emile Zola s'engage à « hâter l'explosion de la vérité et de la justice », apporter la « lumière » (métaphore conventionnelle de la vérité), traiter l'affaire « au grand jour » (toujours la même métaphore de la lumière).
Ainsi, la thèse défendue par Zola est que le Capitaine Dreyfus à tort a été condamné lors d'un procès truqué et que la vérité doit maintenant être faite.
2) Zola résume ses principales accusations :
Cela correspond à la première partie du texte étudié.
Les différentes accusations portées par Zola sont facilement repérables :
L'anaphore de « j'accuse » permet de dénombrer huit accusations.
La division de cette première partie du texte en paragraphes, chaque paragraphe correspondant à une cible différente.
3) Zola exprime les valeurs qui sous-tendent son réquisitoire :
Cela correspond à la seconde partie du texte étudié.
De façon métaphorique le plus souvent, Zola laisse transparaître les valeurs au nom desquelles il ose remettre en cause une décision de justice. Le paragraphe allant de « Je n’ai qu’une passion » à « au grand jour ! » permet de dégager trois idées.
D'abord, par sa « passion de la lumière », Zola semble revendiquer l'idéal rationaliste