Dans le film de Claude Berry adapté du roman d’Emile Zola, l’évocation de la mine est réaliste. De nombreux éléments nous sont montrés tels qu’ils étaient dans la réalité comme la souffrance de l’homme. Nous pouvons la remarquer à travers de nombreux points, notamment certains éboulements qui pouvaient provoquer des morts de plusieurs dizaines de personnes, ou, le risque d’être gravement touché, comme c’est le cas pour Jeanlin qui restera infirme et ne touchera donc plus sa paie qui était si précieuse à sa famille.. Les miniers ont des salaires très maigres ce qui leur permet, à peine, à subvenir à leur besoin alimentaire... La crise du charbon ne les arrangera pas car ils verront leur prix à la berline baissé. De plus la santé des humains est mise en cause, nous pouvons voir des enfants seulement âgés de 8 ans descendre dans la mine. Bien que descendre provoque de la joie et de la bonne humeur chez les enfants. Devenus adultes, ils prennent conscience des dangers, car, les accidents sont vite arrivés dans la mine, avec le boisage incertain conçu par les mineurs (Jeanlin). Chaque jour où les familles descendaient, aucun d’eux ne pouvait être sûr de revenir vivant car d’une part il y avait les éboulements, mais d’autre part, le plus dangereux restait les fuites de gaz qui pouvaient provoquer de grandes explosions. Arrivés à l’âge de la retraite, alors qu’ils ont travaillé tous les jours de l’aube jusqu’au coucher du soleil, beaucoup d’entre eux se retrouvent avec de nombreux problèmes respiratoires, (le vieux Bonnemort) jusqu'à cracher du cambouis. A travers tous ces arguments, nous pouvons voir la dureté de la vie que menaient les mineurs, les seuls plaisirs qui leur restaient était la fête quelques dimanches, et leur chope de bière en remontant de la mine.
Nous allons montrer le naturalisme (mouvements qui représentent le réel sans tabou), à travers les deux mondes qui sont mis en valeur dans ce film soit les mineurs (notamment