EL DESDICHADO
I) Une crise d'identité
Le 2e quatrain est beaucoup plus lumineux que le premier qui est sombre, qui exprime le désespoir. On voit cette quête d'identité avec le « je suis », « suis-je » « je » qui s'adresse a un « tu » par l'apostrophe.
Emploi de l'article défini « le... » v.1 : il s'assimile à un profil typique avec 3 termes. Le tiret du v.1 coupe ce rythme ternaire mettant en relief l'adjectif « ténébreux » et complété par « veuf » qui évoque le malheur. 2ème désignation : « Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie », v.2, en opposition totale avec le v.1 par le rythme. Il s'assimile au prince => porte le pouvoir par la destruction de la tour du pouvoir. Ebauche d'explication v.3/4 avec «- » qui impose la pause. L'étoile pureté de la femme inaccessible. La graphie fait ressortir ces faits. On peut étudier une polysémie très riche, la lumière résonne au v.3 : instrument de musique en deuil. Image renvoyant au Moyen-Âge. Apparition obsédante du malheur qui marque le sonnet surtout au v.3. Allégorie de la mélancolie + oxymore du soleil noir. Renvoit à un tableau de durée qui porte le titre, mélancolie. Image désolée d'un poète errant à la recherche de son destin. V.4 : allitération en « l » = douceur. Crise d'identité, quête d'identité. Désespoir, tout est ténèbre, noir, « mort ». 1er tercet : « suis-je » : souvenirs mythologiques. V.9 : personnages historiques : « Biron » « Lusignan », allusions mythologiques : symbolique nervalienne, reconstitution identitaire pleine de symboles ; il emmêle le domaine mythologique et historique. Emploi du présent pour évoquer le passé. « Mon front est rouge encore » : allusion du baiser. Persistance du passé dans le présent. Marqué par le souvenir d'Adrienne. On voit donc que l'identité du poète est incertaine. Résurgence du passé mêlé à des rêves, mélange d'histoires/mythologie qui ne permet pas d'afficher clairement son identité.
II) Mémoire, rêve, poésie
Souvenir du passé composé. 2ème tercet :