Poesie
Alexandrin : vers de 12 pieds* (12 syllabes) V. mètre
Allitération : répétition d’un même son-consonne en vue d’imiter un bruit (de procéder à une harmonie imitative*) Ex. Les souffles de la nuit soufflaient sur Galgala (V. HUGO) : la répétition des sons [fl] et[l] fait penser au souffle du vent.
Alternées (rimes alternées ou croisées) V. Dispositions des rimes
Assonance :
· répétition d’un même son-voyelle en vue d’imiter un bruit (de procéder à une harmonie imitative*).
Ex. Tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire. (RACINE) : la répétition du son [i] peut évoquer un cri qui peut exprimer le désespoir.
· Répétition d’un même son-voyelle en fin de vers quand il n’y a pas de rime*
Ex. fille et ami ne riment pas mais forment une assonance.
Binaire : V. Rythme
Calligramme : Poème dont les mots forment un dessin en rapport avec son sens.
Cf. les calligrammes du poète APOLLINAIRE.
Contre-rejet : il y a un contre-rejet quand un élément court commence une phrase à la fin d’un vers.
Ex. Souvenir, souvenir, que me veux-tu ? L’automne
Faisait voler la grive à travers l’air atone. (VERLAINE)
« L’automne » est mis en valeur par le contre-rejet.
Croisées (rimes croisées ou alternées) : V. Disposition des rimes
Croissant : V. Rythme
Coupe : V. Rythme
Césure : Coupe* qui partage l’alexandrin* en deux hémistiches* (moitiés) de six syllabes
Décasyllabe : vers de 10 pieds V. Mètre
Décompte des syllabes. Pour obtenir le bon nombre de pieds (ou syllabes), dans un vers régulier on est parfois obligé de compter et donc de prononcer les e muets, de séparer les voyelles qui se suivent ( dans ce cas on fait une diérèse*), alors qu’on ne le ferait pas si on parlait normalement. Par contre on ne prononce pas les e muets en fin de vers.
Ex. C’é/tait/ l’heu/re/ tran/quil/le où/ les /li/ons / vont/ boire. (HUGO)
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Pour avoir les 12 pieds de cet alexandrin, il faut prononcer l’e muet de la syllabe 4, faire une