Ein politologue in der deutschen eishockeyliga
Voici un classique indémodable, au-delà de toute polémique et hors du temps. Un roman psychologique, historique, social, publié en 1678 par une femme, Madame de La Fayette. Et une fois franchie la barrière de la langue – ici aussi – on ne le lâche plus jusqu'à la dernière page,car le plus difficile est d'y entrer.Le langage de cette fin du 17ème siècle, les conventions de l'époque, la description des codes de comportement nous sont étrangers. Passées les premières pages, on entre rapidement dans le vif des sentiments, des émois, des regards, des brusques rougissements, des larmes et des soupirs des jeunes gens de la plus haute noblesse, pleins d'énergie et de fougue.Mademoiselle de Chartres a seize ans lorsqu'elle est présentée à la cour d'Henri II, ce roi élégant et doué. Mademoiselle de Chartres est d'une rare beauté. Tous les jeunes hommes qui l'aperçoivent en tombent amoureux, et en particulier le Prince de Clèves qui conçoit envers elle une passion dévorante. Elle, blonde et gracile, l'épousera bientôt mais sans amour, ce qui est le lot des jeunes filles de l'époque. mais c'est sans compter son coup de foudre, réciproque, pour le Duc de Nemours.
Le style d'écriture: Son œuvre est pour le moins assez mince et pourtant Mme de La Faylette est reconnue comme un auteur à part entière, une grande romancière, une référence. La Princesse De Clèves, vraie Joconde de la littérature du 17ème siècle. Ce dernier roman recouvre en fait la plus grande révolution de l'histoire du roman. Avec l'abandon d'un climat et de formes héritées de l'épopée, la comtesse De La Fayette défend sans nul doute les droits du naturel et du vraisemblable, mais surtout elle ose introduire l'auteur dans le récit, présence complexe et ambiguë qui implique une vision du monde, impose un regard. Nous avons sous les yeux une œuvre romanesque par définition, qui suscita à l'époque de sa parution débats et polémiques houleux, conservant toutefois