Effet de levier
Pour se développer une entreprise peut avoir recours à plusieurs type de financements. Soit elle utlise sa propre rentabilité pour financer elle même ses investissements, soit elle se dirige vers des financements externe.
Selon sa structure financière, différents types de financements existent et le choix réalisé peut avoir une influence sur la rentabilité de l'entreprise.
Le principe de l'effet de levier
L'effet de levier se définit comme l'influence d'un endettement supplémentaire sur la rentabilité financière de l'entreprise, lorsque le rendement attendu de l'activité économique est supérieur au taux d'intérêt exigé par les prêteurs.
Si une entreprise dégage une forte rentabilité d'exploitation, et si ses actionnaires veulent investir de l'argent avec une rentabilité supérieure à l'intérêt qu'exigent la banque, les actionnaires ont donc un avantage à recourir au maximum au financement par la dette. Ils réaliseront ainsi un meilleur rendement, car chaque euro emprunté rapportera davantage qu'il ne coûte.
Si ce rapport entre la rentabilité et le coût des intérêts est respecté, les conséquences de l'effet de levier, sont que :
• si on recourt à de la dette et accroît l'endettement porté par l'entreprise, au détriment de l'équilibre de sa structure financière. Ca peut donc paradoxalement favoriser la rentabilité économique de l'entreprise,
• le recours à l'effet de levier s'avère adapté pour financer la croissance d'une entreprise dont les fonds propres sont faibles.
Les limites de l'effet de levier et l'effet de massue
Les exemples d'effet de levier
LBO (Leverage Buy Out, ou acquisition à effet de levier) est le rachat des actions d'une entreprise financé par une très large part d'endettement.
Concrètement, une holding est constituée, qui s'endette pour racheter la cible. Le holding paiera les intérêts de sa dette et remboursera celle-ci grâce aux