Education des femmes au 19ème siècle
Le 19ème siècle fut un véritable tournant dans l'éducation des femmes.
Tout d'abord, en 1836, l'ordonnance Pelet incite chaque commune à avoir au moins une école primaire pour filles. En 1838 est alors crée la première école normale d'institutrices Puis en 1850, la loi Falloux fixa l'objectif d'une école primaire pour filles dans chaque commune de plus de 800 habitants. Aussi, en 1867, la loi Duruy aligne ce seuil sur les standards masculins en le fixant à 500. A cette époque, 41% de la population féminine est illettrée contre 25% pour la population masculine. Les couvents et congrégations prennent alors majoritairement en charge l'éducation des jeunes filles mais les programmes restent sur l'objectif des rôles sociaux attribués aux femmes comme les travaux ménagers ou encore la puériculture, visant à les occuper et à former des épouses et des mères chrétiennes, c'est à dire dociles, vertueuses et aptes aux travaux d'aiguilles, alors que les garçons sont formés à une vie active.
En 1862, Elisa Lemonnier crée les premières écoles professionnelles pour jeunes filles. Puis, en 1861, c'est à l'âge de 37 ans que Julie-Victoire Daubié est la première femme à obtenir son baccalauréat, après avoir sollicité le soutien de François Barthélémy Arlès-Dufour, un influent capitaine d'industrie saint simonien. De même, Madeleine Brès, grâce à l'intervention de l'impératrice Eugénie et du ministre de l'instruction publique Victor Duruy, est la première femme à s'inscrire en faculté de médecine.
En 1878, Léon Richer organisa le premier congrès international des femmes à Paris et ainsi quelques mois après, Jules Grévy succéda à Mac-Mahon ce qui entraîna un grand changement. Les républicains entrent au pouvoir et votent les libertés publiques puis s'engagent dans une politique anticléricale.
En 1879, Paul Bert rend obligatoire la formation d'une école normale de filles dans chaque département pour créer une formation de