Educateur et écriture
Quelle place occupe l’écriture dans le métier d’éducateur spécialisé ?
Depuis l’origine de la profession, l’éducateur spécialisé est confronté à l’écriture. Mais à quoi lui sert-elle et que peut-elle apporter à sa pratique professionnelle ? Est-elle vraiment nécessaire ?
Cet écrit va se tourner vers cette réalité qu’il faut, bien entendu, nuancer selon le contexte de travail.
Tout d’abord, l’écriture a une place plus ou moins importante selon les différents établissements dans lesquels travaillent les éducateurs.
J’ai accompli mon stage de première année en tant que stagiaire éducateur en hébergement pour personnes atteintes de trisomie 21. Mon expérience avec l’écriture a été quelque peu différente de ce que pourrait imaginer l’opinion publique.
En effet, il ne s’agit pas d’une écriture conventionnelle mais plutôt de remplir des fiches comportementales, un journalier en quelques mots et de pouvoir prendre quelques notes rudimentaires et personnelles lors des réunions.
Cette année, lors de mon stage de deuxième année au centre de jeunes, les éducateurs remplissent des fiches d’activités en quelques mots seulement, en allant à l’essentiel. Parfois, le temps leur manque pour écrire bien qu’ils en ressentent le besoin.
Il faut tout simplement trouver les mots justes, au bon moment, sur ce que l’on veut exprimer.
Malgré tout, l’écriture est un outil important auquel l’éducateur ne peut échapper. En effet, il est sous l’autorité d’un mandat pour lequel il doit rendre des comptes sur sa pratique professionnelle, à l’aide de rapports écrits. Dans ce cas précis, il est contraint d’écrire et ne peut se soustraire à cette tâche faisant partie du métier.
En centre de jeunes, il faut pouvoir rendre compte de tout ce qui se fait sur place si l’établissement veut à nouveau recevoir des moyens de fonctionnement. Certains lieux de travail ont des assistants sociaux ou des secrétaires pour tout ce qui touche l’administratif mais lorsque