Economique
Lautomobile, l'aéronautique, l'électronique, l'offshoring, le textile/cuir et l'agroalimentaire sont les secteurs porteurs au Maroc !
La Création et le développement des instituts supérieurs spécialisés de formation avec partenariat public/privé et la voie privilégiée par le gouvernement pour répondre au manque de compétences dont souffrent certains secteurs prioritaires de l'économie nationale.
C'est en gros ce qui ressort de la conférence organisée par la Chambre française de commerce et d'industrie du Maroc (CFCIM), le 27 novembre, sous le thème « L' "Entreprise" Maroc face à la crise : quelles mesures » et animée par Nizar Baraka, ministre chargé des Affaires économiques et générales.
S'inscrivant dans le cadre du programme d'urgence pour la formation professionnelle qui vise la formation ou la qualification de 100 mille jeunes à l'horizon 2012, ces partenariats ont déjà donné naissance à plusieurs projets d'écoles, a-t-il souligné. Ces écoles spécialisées accompagneront le développement des six secteurs identifiés comme nouveaux moteurs de croissance pour l'économie marocaine, à savoir : l'automobile ; l'aéronautique ; l'électronique ; l'offshoring ; le textile/cuir ; et l'agroalimentaire.
Le ministre chargé des Affaires économiques et générales a donné trois exemples concrets :
En automobile, le constructeur Renault a inauguré au Maroc une académie, venant s'ajouter aux 19 autres centres Renault Academy à travers le monde. Cette académie développera des compétences dédiées aux métiers de l'automobile par des formations techniques, commerciales et comportementales.
En aéronautique, une convention de partenariat a été signée, en octobre 2008, entre l'Union française des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) et le Groupement des industriels marocains aéronautique et spatial (GIMAS), portant création de l'Institut des métiers de l'aéronautique (IMA) à Casablanca. Cet Institut de