II] Mais la moyennisation semble aujourd’hui remise en cause par une tendance à la polarisation. A) Une classe moyenne qui stagne et qui « s’éclate » - essoufflement numérique et tendance à la polarisation (société en sablier) - Des différences de situations (économiques et sociales) très marquées au sein même de ce groupe qui remet en cause la logique de classe sociale : situation face à l’emploi, face à la réussite scolaire... B) Des inégalités persistantes en dépit de l’uniformisation des c° - 84% des cadres et prof° libérales de plus de 15 ans ont déclaré avoir lu un livre au moins une fois ds l’année en 2000, contre 64% pour les employés et 33% pour les ouvriers. Ce même écart se retrouve pour la fréquentation des cinémas, musées, théâtre... - Il en est de même pour la qualité des produits ou le type de vacances : différences de marques, différences de vacances (le sport d’hiver est encore peu démocratisé)... - Ces inégalités persistantes s’expliquent certes par les écarts de revenus mais aussi et surtout par une dotation en capital culturel fort différente ; en effet P. Bourdieu explique que l’origine sociale détermine, à travers l’habitus, le comportement des individus ; de ce fait, on remarque une distinction forte dans les pratiques sociales entre les PCS (cela se ressent dans le type de loisir, mais aussi dans l’utilisation d’un même bien qui peut différée selon les PCS : exemple l’utilisation du magnétoscope). Ainsi, on a certes assisté à une moyennisation des niveaux de vie mais elle n’a pas permis de réduire toutes les inégalités. - Par ailleurs cette remise en cause de la moyennisation se retrouve aussi dans l’exemple de la réussite scolaire : d’une part l’on constate tjrs de forts écarts de réussite entre les différentes PCS mais ces inégalités de réussite se sont déplacées vers des niveaux supérieurs, et d’autre part l’accès massif du système scolaire à toutes les strates de la société s’est traduit par un effet de système