Economie des organisations
Année universitaire 2010-2011
Plan :
Introduction
I. Définition du compagnonnage II. Objectifs du compagnonnage III. Le choix du compagnon IV. Le processus de compagnonnage V. Les 5 moteurs de la formation « MAPOM » VI. Les points forts du compagnonnage
Conclusion
Bibliographie
Introduction :
A chaque fois qu’un individu fait valoir ses droits à la retraite, ce sont des compétences, des connaissances, des savoir-faire, de l’expérience, un réseau qui se perd si rien n’est fait.
Dès son origine, le compagnonnage historique s’appuie sur la valorisation du métier. Il est reconnu socialement, génère des codes, des valeurs et une culture forte. L’apprentissage était, et est toujours, vu comme un parcours initiatique pendant lequel les ingrédients de la compétence sont mis en œuvre au sein d’une démarche qui amène expérience et capitalisation des acquis.
Le compagnonnage est certainement la structure d’apprentissage la plus ancienne. C’est au 11ème siècle qu’il est apparu de façon formalisée, Epoque où une demande en hommes de métier devient importante et dont la finalité est d’établir un modèle d’apprentissage professionnel ; les compagnons transmettant leur métier aux apprentis. Cette pratique fait l’objet d’une instrumentalisation en tant que modalité de professionnalisation des salariés. Le principe de compagnonnage tend alors à se rapprocher de la relation maître/apprenti établie dans les contrats d’apprentissage.
Il semblerait que le Compagnonnage soit né d’une aspiration à la liberté des ouvriers du Moyen Age, de quitter leur maître à leur guise, de s’embaucher où ils le souhaitent et de fixer leur salaire. Cela va créer une mobilité géographique et une solidarité entre ouvriers itinérants.
I. Définition du compagnonnage :
La formation des salariés est l’outil le plus répandu dans les entreprises et existe sous deux formes complémentaires : * Par enseignement en salle de classe