Eco publique
La prise en compte de l’environnement est une donnée économique et politique récente. Tout d’abord, c’est la publication des travaux du Club de Rome en 1968 qui en pose l’intérêt puis le rapport Bruntland en 1987, qui définit le développement durable comme un « développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre les possibilités pour les générations à venir de satisfaire le leurs. »
Les externalités négatives remettent en cause les mécanismes du marché et entrainent une diminution du bien être social.
Les politiques de l’environnement comportent les instruments juridiques et économiques visant la prévention et la réduction des externalités négatives.
Les économistes du bien-être (les Welfare economics) tel que PIGOU,SAMUELSON ou MUSGRAVE mettent en avant que lorsqu’il existe des situations dans laquelle le marché n’est pas efficace, l’intervention de l’Etat est nécessaire pour corriger ces défaillances.
Se mettent ainsi en place des politiques de l’environnement qui rassemblent des instruments économiques ainsi que des instruments réglementaires et de troisième génération.
Pour assurer le bien être collectif, les politiques de défense de l’environnement s’appuie sur des instruments économiques.
Des instruments prix, tel que la taxe, redevance ou subvention incitent chaque agent à entreprendre des mesures de limitation d’atteinte à l’environnement.
Selon Pigou (1920), l’Etat va jouer un rôle de donneur de prix en imposant une taxe (dite pigouvienne) au pollueur, égale au dommage social marginal causé par son activité polluante. C’est le principe du pollueur-payeur.
D’autres instruments proviennent des travaux de Coase (« The Problem of the Social Cost »).Le théorème de Coase stipule qu’en l’absence de coûts de transaction, il y a intérêt économique à ce qu’une négociation s’instaure directement entre pollueurs et victimes jusqu’à ce que