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Introduction :
La socialisation est le processus par lequel un individu apprend et intériorise les différents éléments de la culture de son groupe, ce qui lui permet de former sa propre personnalité sociale et de s’adapter au groupe dans lequel il vit. Lors du processus de socialisation l’enfant va donc acquérir un certains nombre d’éléments, de manière de faire, de règles qu’on peut regrouper sous les termes de normes et valeurs. « La socialisation est un processus » signifie que la socialisation n’est pas un État. Elle débute dès l’enfance mais se poursuit tout au long de la vie. Dans cette partie vous verrons que la socialisation est peu être différentielle selon les milieux sociaux.
Ce n’est pas la société en tant que telle qui transmet des normes et des valeurs à l’enfant mais l’action de groupes qui lui servent d’intermédiaires. Ainsi la famille, l’école ... sont autant des institutions qui jouent ce rôle. On les appelle des agents de socialisation. Dans le document 1, on remarque qu’en 1981 les parents de la catégorie bourgeoise pensaient qu’il était particulièrement important de transmettre la tolérance, le respect, la générosité et l’imagination. Pour les parents faisant partit de catégories populaires c’est l’inverse. Ces valeurs sont très peu transmises aux enfants (différence de 21 points). Je peux en déduire que puisque que les parents de classe bourgeoises et les parents de classes populaires ne transmettent pas les mêmes normes et valeurs à leurs enfants, une socialisation différentielle apparait (tous les individus ne sont pas socialisés de la même manière, selon leurs caractéristiques personnelles (sexe) ou le milieux social dans lequel ils évoluent (origine sociale de la famille). Les valeurs et normes propres à chaque milieu sont plus ou moins valorisées par les autres instances de