Mon professeur de Philo m’a récemment demandé de réfléchir à propos de décisions. Puis, en allant avec la méthode Intuition, j’en ai déduit qu’il serait favorable que je lui présente le travail demandé puisque je lui ai remis un contrat auquel j’ai promis mon 80%. Tout compte fait, j’ai réfléchi pendant un certain temps à quelles décisions majeures ma personne aurait à choisir dans le futur. J’avais à première idée d’élaborer sur la décision de donner vie à un humain ou pas. J’ai ensuite réalisé que c’était un sujet trop facile et évident. Il serait assurément choisit par une multitude de mes collègues. Ainsi donc, j’en suis venue inconsciemment à songer à mon futur. J’adore voyager et mon cheminement est déjà tout planifié jusqu’à la fin de mes études. Par contre, on m’a toujours dit que le meilleur temps pour voyager est lorsque nous sommes jeunes. En d’autres termes, devrais-je attendre à la fin de mes études pour voyager ou prendre une année sabbatique entre le cégep et l’université? En y pensant rapidement, j’ai des papillons dans le ventre à m’imaginer rencontrer des nouveaux gens et leurs cultures. Traverser la chaleur infernale de l’Australie ou pénétrer dans la célèbre mausolée de marbre blanc en Inde. Je ne pense qu’au cotés positifs de voyager. La beauté des milliers d’endroits qu’il me reste à visiter m’éblouit. Elle masque les aspects cachés d’un voyage; l’argent qu’il me faudra et l’année que je perdrais au travail. Cela dit, il est évident que le futur que je m’imagine n’est pas très représentatif. Les expériences à vivre sont réelles, certes, mais je ne veux pas dégrader mon rêve en pensant à toutes les facettes cachées d’un projet si grand. C’est insensé refuser de faire face à une réalité si importante, mais c’est automatique. Il est facile de voir que le choix qui l’emporte en me basant sur mes sentiments est de partir, loin, après mon DEC.

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