Philo - le voyage
Lorsque l'on voyage, on se sait jamais dans quel endroit on va tomber : on entre un monde inconnu. Nous pouvons très bien voyager et découvrir un univers merveilleux, et en revenir charger de beaux souvenirs; certaines personnes lorsqu'elles voyagent découvrent mille et une splendeurs comme nous avons pu le voir au théâtre à travers le personnage du capitaine, qui semblait de plus en plus émerveillé par la beauté et l'originalité des choses qu'il voyait. Effectivement, il semblait totalement dépaysé car la culture orientale qui se trouvait sous ses yeux était totalement différente de la sienne.
Mais lors d'un voyage, on peut aussi atterrir dans un endroit semblable au notre, sans aucune originalité. Nous pouvons remarquer que la culture occidentale se répand sur la planète y compris dans les régions les plus reculées. Ces lieux vont perdre peu à peu ce qui fait leur singularité (coutume, croyance, façons de vivre …) pour se tourner vers une uniformité internationale. Levi Strauss ajoute même que « l’humanité s’installe dans la mono-culture ». Par exemple; Paris et . Ainsi la diversité culturelle qui forme une réelle richesse que tout voyageur cherche, se désagrège peu à peu. On ne pourra plus en voyageant se dépayser et s'émerveiller de choses nouvelles. Il y reste peut être une chose comme la langue ou la nourriture qui marquent encore la frontière entre les différents pays… Ou encore, nous pouvons tomber sur les pires atrocités et donc entrer dans un univers cauchemardesque. Comme l'exprime Loti dans sa description des jardins des supplices : il y voit des gens pauvres, mourant de faim, n'ayant que la peau sur les eaux et qui cherchent non pas à vivre mais à survivre. Ici son voyage laissera à jamais une trace dans sa mémoire. C'est dans ces moments là, que l'on peut se dire que notre condition n'est pas la pire. On