En premier lieu, un metteur en scène peut jouer avec le texte pour lui donner l'influence qu'il souhaite que ce soit en respectant tout le texte au mot près, ou en faisant lui même les adaptations. Il peut tout aussi bien couper une partie du texte, voir même une scène entière. C'est le cas dans une représentation algérienne de l'Avare, où le metteur en scène a décidé de supprimer les scènes 1 et 2 qui ne correspondaient pas au contexte algérien puisque les filles ne peuvent pas exprimer leur amour dans la société algérienne. A contrario, certains metteurs en scène choisiront de rajouter diverses répliques. Les didascalies ne sont pas toujours respectées, elles sont surtout là pour que les lecteurs puissent s'imaginer la pièce de la même façon que l'auteur, le metteur en scène peut donc vouloir ne pas les respecter car elles ne correspondent à sa vision à lui de la pièce. Trouver des acteurs du même âge que le personnage qui doit être joué n'est pas toujours simple, bien sûr cette différence peut venir du choix du metteur en scène tout simplement. C'est le cas de la représentation de l'Ecole des Femmes jouée par la troupe « les Vagabonds », l'acteur dans le rôle d'Arnolphe qui est aussi le metteur en scène fait plus de 42 ans, cela appuie encore plus sur le côté pathétique du personnage qui cherche absolument à se faire aimer et qui a attendu longtemps en pensant avoir trouvé un moyen infaillible. Et qui au final, voit Agnès la demoiselle qu'il convoite tant et éduque depuis toujours pour la rendre niaise partir avec Horace un jeune homme. Le metteur en scène peut aussi jour avec le temps de la pièce et son lieu. Pour le temps, c'est le cas dans la représentation de Bérénice faite par Jean-Louis Martinelli, Bérénice est une pièce qui se déroule dans l'antiquité au temps des romains. Dans cette pièce, les costumes ne correspondent pas à cette période, ils sont simples, épurés et ne montre pas la richesse des personnages. La présence d'un fauteuil du style Louis