Début commentaire acte 1 scène 1 george dandin
« ….une femme qui se tient au dessus de moi, s’offense de porter mon nom… »
En effet, tout le long de la scène, on se trouve face à une omniprésence des pronoms personnels à la première personne, (voir citation) qui est une caractéristique du monologue, dans lequel se lance notre héros.
Il en vient même à la double interpellation: « George Dandin, George Dandin, vous avez fait une sottise la plus grande du monde. »
N’ayant personne à qui se confier, il discute avec lui même, se plaint à lui-même mais il s’adresse également au public pour le tenir informé. Ceci nous permet de parler de double énonciation. En choisissant le monologue, Molière permet à George Dandin de (nous) raconter directement ce qui lui est arrivé, comment il en est arrivé là, et les problèmes qui l’attend.
« …tous les paysans qui veulent s'élever au-dessus de leur condition, et s'allier, comme j'ai fait, à la maison d'un gentilhomme »
George Dandin semble donc être un parvenu, dont on apprend un peu sur son passé, son identité....
En outre, il (nous) informe sur sa situation tendue avec sa femme et son mariage raté.
-«…que de prendre une femme qui se tient au-dessus de moi, s'offense de porter mon nom, et pense qu'avec tout mon bien je n'ai pas assez acheté la qualité de son mari. »
-« Ma maison m'est effroyable maintenant, et je n'y rentre point sans y trouver quelque chagrin. »
Grâce au monologue, il a la possibilité de (nous) confier ses problèmes privés, de couple et ses sentiments.
« Ah! Qu'une femme Demoiselle est une étrange affaire, et que mon mariage est une leçon bien parlante à tous les paysans qui veulent s'élever au-dessus de leur condition, et s'allier, comme j'ai fait, à la maison d'un gentilhomme! »
La ponctuation et le fait qu’il s’interpelle, en particulier, nous informent sur son état