Dumping
D'une part, elle désigne la vente à perte, c'est-à-dire le fait de vendre un produit à un prix inférieur au prix de revient pour éliminer la concurrence.
D'autre part, en commerce international, le dumping est le fait de vendre une marchandise dans un autre pays à un prix inférieur à celui pratiqué dans le pays d'origine de l'entreprise. Il résulte souvent de subventions accordées par le gouvernement du pays d'origine des marchandises. Le pays où a lieu la consommation est autorisé par les règles de l'OMC à appliquer un droit de douane anti-dumping compensateur pour défendre les producteurs nationaux.
Depuis quelques années, l'appellation est déclinée en :
dumping social, qui désigne[1] « toute pratique consistant, pour un État ou une entreprise, à violer, à contourner ou à dégrader, de façon plus ou moins délibérée, le droit social en vigueur — qu’il soit national, communautaire ou international — afin d’en tirer un avantage économique, notamment en termes de compétitivité. » dumping fiscal, qui consiste pour un État à imposer faiblement (c'est-à-dire plus faiblement que ce que font les autres pays) les sociétés et les personnes sur son territoire afin d'attirer les capitaux et les personnes. On parle plus généralement de dumping fiscal quand un État pratique une fiscalité plus faible que ses voisins, qu'il ait ou non l'intention d'attirer les étrangers. dumping écologique — ou dumping environnemental —, qui consiste pour un territoire à établir moins de règles environnementales que celles qui s'appliquent ailleurs, pour favoriser les entreprises locales par rapport à leurs concurrentes étrangères. Plus généralement, on parle de dumping écologique lorsque les règles écologiques sont moins contraignantes