LE ROI DES CONS, AU PAYS DES ENMERDEURS.

Je te hais. Je déteste tout en toi, ta voix, cette fâcheuse manie que tu as de sans cesse passé une main dans tes cheveux parfaitement laqués, ton sourire, ton parfum, tes bras, la manière que tu as de me regarder, ton vieux jeans levis et tout un tas d’autres choses. Mais tu vois, je me déteste encore plus de ne pas réussir à te haïr. Je pense à toi, tout le temps. Et toi ? Non, bien sur.
Je voudrais tellement t’oublier, tourner la passage, passer à autre chose, trouver un typer bien. Mais c’est plus fort que moi, tu vois, je n’y peux rien.
Merde, à quoi ça rime tout ça. Un jour c’est oui, un jour c’est non. Je suis pas un objet qu’on pose et qu’on repose. Viens en au but, putain. Soit clair. Soit honnête au moins une fois. Je t’en voudrais pas, je voudrais juste comprendre à quoi ça nous mène tout ça. Dois-je continuer comme ça, ou au contraire tout arrêter ? Toi seul peux m’aider à mette fin à tout ça, à toi et à moi, à nous, du moins s’il y a déjà eu un « nous ».
Tu penses à moi parfois ? En écoutant une chanson susceptible de t’y faire songer, lorsque tu tombes sur des heures piles, des photos ou même avant de t’endormir ? Quand tu repenses à cet été, à tes potes ou quand tu regardes toutes ces photos prises lors de soirées formidablement arrosées ? Ou simplement quand tu reçois un message à n’importe quelle heure de la journée, ton cœur se met-il a accéléré en pensant que sa pourrait être moi qui te l’envois ? Non, c’est sur que non.
J’ai essayer de t’oublier, crois moi, j’ai essayer. Je pensais même avoir réussis. Mais j’ai replongé aussi tôt. Maintenant, laisse moi. Laisse moi t’oublier, oublier tout ça. Oublier que je suis folle de toi ou folle tout court d’avoir voulu, ne serait-ce qu’une minute, croire en nous deux. A présent, barres-toi. Laisse moi tourner la page, mettre une fin à tout ça. Ca sera dure, sans doute, mais cette fois-ci je saurais être forte. Je saurais passer au dessus, apprendre à