Droit de la consomation
Pour acquérir des biens ou se procurer des services, les consommateurs entre en relation avec des personnes physiques ou morales qui ont pour missions de vendre des biens ou fournir des services. Or la relation entre professionnels et consommateurs est généralement déséquilibrée parce que la compétence du professionnel, les informations dont il dispose et sa puissance financière lui permette de dicter sa loi non par malhonnêteté mais précisément des faits de cette supériorité technique et financière par rapport au consommateur. Ce déséquilibre a toujours existé mais des considérations aussi bien théoriques que pratique ont longtemps occulté les risques dont il est porteur et les dommages qu'il peut produire.
Sur le plan pratique, il faut bien constaté que tout au long du XIXs et une partie du XXs on a considéré que le consommateur était bien davantage bénéficiaire que victime du développement de l'économie du marché, puisque la libre concurrence des entreprises engendrait une offre accrue et variée des produits et des services et l'amélioration de libre concurrence a aussi pour conséquence l’amélioration de la qualité des produits et la baisse des prix.
Sur le plan théorique, le principe de l'autonomie de la volonté a été affirmé à l'époque du fondement du système juridique français renforçant l'idée que tous les contractants étant raisonnable donc aptes à défendre leurs intérêts, il ne pouvait avoir selon ce principe de déséquilibre entre contractants.
À partir de 1960, la consommation commence à être considéré comme un problème de société, bien que le développement économique continue à générer une satisfaction toujours améliorer des besoin des consommateurs, il se produit un certain nombre de phénomènes qui ont changé la donne parmi ces phénomènes ont à l’accroissement considérable de la taille des entreprises, la mise sur le marché des produits et des services des plus en plus complexe, le développement du crédit, de la