2. Historique

La pratique du « dopage » existe déjà depuis des milliers d’années. Au XI siècle avant J-C des champions grecs ingéraient différentes viandes en fonction de la discipline sportive qu’ils exerçaient : .la viande de chèvre pour les sauteurs .la viande de taureau pour les lanceurs et les boxeurs .la viande grasse de porc pour les lutteurs
Par ailleurs les Chinois, eux, connaissent depuis plus de 3000 ans les effets du ginseng , ce stimulant utilisé surtout pour les sports de combats , l’athlétisme et les sports de force qui a aussi connu une diminution de consommateurs dû à ses dangereux effets secondaires.
Le premier cas moderne avéré est daté de 1865 par des nageurs à Amsterdam. Ensuite en 1896, les Jeux Olympiques réapparaissent ce qui donnera donc renaissance à la tricherie mais aussi à l’accroissement des utilisations progressives des stimulants. La première mort due aux produits dopants arrive également en cette même année 1896. A partir de ce moment là le dopage va évoluer et même se professionnaliser dans les 50 années qui suivent avec de nombreux produits à activités hormonales (corticoïde, hormones de croissance …) ce qui va entrainer un bond des performances notamment sur le 100 mètres. En 1960 la mort de Knud Enemark Jensen aux JO de Rome incitera le Comité International Olympique de créer une commission médicale. Ainsi le CIO commença à officialiser les contrôles anti-dopage à partir des Jeux Olympique de 1968 à Mexico. La France et la Belgique adopte même une loi antidopage en 1965. Mais il faudra attendre 1989 pour voir arriver les premiers contrôles anti dopage inopinés mis en place par le CIO. En ce qui concerne le cyclisme, le premier scandale qui secoue le milieu est « l’affaire Festina » qui est survenu lors de l’édition de 1998 du Tour de France. Alors que plus de 900 doses de produits dopants ont été retrouvés dans la voiture du soigneur de l’équipe. Suite à cette