Don juan
Don Juan s’adonne au libertinage. Il n’est pas en accord avec les conventions religieuses. D’ailleurs, il fait une grande critique de la fidélité. L’oxymore sur un ton ironique rapproche deux expressions de sens contraire pour former une seule réalité. Le procédé d’écriture, dans ce cas précis, a pour effet d’établir l’opposition de Dom Juan au principe fondamentalement religieux de la fidélité. De plus, le ton ironique sur lequel l’extrait est dit renforce l’idée et explique la conception négative du locuteur par rapport à la constance. L’hyperbole est une exagération du mode de pensée du héros. Elle a pour effet de mettre l’accent sur le fait que ceux qui croient en Dieu suivraient des principes insensés. Les croyants sont présentés comme des êtres absurdes. Par conséquent, le libertin ne croit pas à l’institution du mariage. La personnification donne la capacité humaine à une notion abstraite comme l’âme de ne pas se refuser aux charmes d’une femme. Or, le procédé insiste sur le fait que le mariage n’empêche pas le locuteur de rester ouvert aux autres opportunités qui s’offrent à lui. Le fait d’associer l’âme à l’infidélité montre bien que Don Juan n’a aucune croyance relative à Dieu. Selon la religion, suivre les principes du mariage garantirait la pureté de l’âme et la montée du Ciel dès la mort. Malheureusement Le héros ne suit pas ces principes. La métonymie du terme cœur, , remplace l’affection qu’un homme peut porter à une femme