DM
1SMG1
DM de Français : Question sur corpus
Note :
Observation :
Beaucoup d’artistes utilisent la littérature comme moyen d’expression. Pendant un temps le roman fut simplement imaginaire, beaucoup d’entre eux inventé une histoire pour divertir le lecteur. Par la suite, le roman a pris une tournure différente. Les artistes ont commencé à parler en leurs noms. Ils nous ont en effet immiscé dans leur vie en nous dévoilant leur vie privée. Ces artistes nous dévoilent des passages marquants de leur vie.
Emmanuel Carrère est un écrivain français qui a écrit Un roman russe en 2007. Ce roman raconte l’enquête qu’a menée Emmanuel Carrère sur son grand père maternel. Dans l’extrait du roman, il s’adresse à sa mère qui a toujours tenu secret le passé de son propre père.
Le roman Rien ne s’oppose à la nuit est un livre de Delphine de Vigan parut en 2011. Dans ce livre, Delphine de Vigan enquête elle aussi son grand-père.
Dans ces 2 extraits comment se manifeste le poids du collaborationniste des grands pères d’Emmanuel Carrère et Delphine de Vigan ?
Quelles fonctions à l’écriture dans ces 2 extraits ?
Dans un premier temps, nous montrerons que dans ces 2 textes le passé collaborationniste des grands-pères d’Emmanuel.C et Delphine de V. crée une tension au sein de leurs familles.
Ensuite nous montrerons que dans ces 2 textes l’écriture permet de commémorer leurs morts mais aussi pour le texte 1 de dénoncer l’acte de son grand père.
Tout d’abord le passé collaborationniste des grands pères des deux auteurs amène une tension au sein de leurs familles. Le narrateur du texte 1 culpabilise de la collaboration de leurs grands pères. Sa culpabilité se traduit par la prise de parole de son grand père. Il tient des paroles blessantes envers le narrateur : « ce qu’il y avait en moi d’irrémédiablement abîmé continue à vous abîmer, mes petits-enfants, l’un après l’autre. ». Ces paroles troublantes montrent que ce qu’a fait le grand père du narrateur