DM histoire
Paul Claudel a souligner que le tableau de la prospérité de ce pays comportait des points noir dont le plus grave était la situation créée sur le marché de New York par le volume toujours croissant des emprunts aux agents de change et donc à la spéculation.
Cette chute pour ainsi dire perpendiculaire, occasionée par tout les ordres de vente donnés de tous les coins du pays par des spéculateurs effrayés et démoralisés, provoqua une panique à Wall Street.
Dans la seul journée du 28, plus de 9 millions d’actions furents vendues à n’importe quel prix par des speculateurs dans l’impossibilité de résister au torrent, auxquels s’ajoutaient es groupes de puissant manipulateurs dont la situation craquait, et d’opérateurs à la baisse qui tenaient à profiter d’une situation attendue par eux.
Le krach de 1929 est consécutif à une bulle spéculative, dont la genèse remonte au début des années 1920. La bulle est amplifiée par le nouveau système d'achat à crédit d'actions, qui depuis 1926 est permis à Wall Street. Les investisseurs peuvent ainsi acheter des titres avec une couverture de seulement 10 % : pour dix dollar achetés, ils ne déposent qu'un dollar. Le taux d'emprunt varie selon le taux d'intérêt à court terme ; la pérennité de ce système dépend donc, en partie, de la différence entre le taux d'appréciation des actions et ce taux d'emprunt.
Pour l'historien de l'économie Charles Kindleberger2, la cause immédiate réside dans le fait que dans les « deux