DM Droit Des Institutions
1) L’argument exposé par les autorités islandaises afin de justifier le rejet de l’Union Européenne intervient dans un contexte d’après crise. En effet la grave crise de 2009 à fortement fragilisé les institutions bancaires islandaise. Cette crise avait eu un effet très négatif sur la valeur de la monnaie islandaise (la couronne) allant jusqu’à la déprécié de 50% à l’apogée de la crise. L’Europe aussi touché par cette crise a vu naitre des eurosceptiques et cela notamment en Islande. Un gouvernement centre-droit (conservateur eurosceptique) a pris le pouvoir en 2013 et a donc mis fin au processus d’intégration lancé en 2009. Autre désagrément qui vient se placé contre l’adhésion de l’Islande a l’UE c’est la réduction des quotas de pêche imposé par Bruxelles. En effet considéré comme l’activité rapportant beaucoup aux pays celui-ci ne peut se permettre de se faire imposer des quotas. « Les intérêts de l’Islande sont mieux servis en dehors de l’union européenne » affirme le ministère islandais.
2) La décision des dirigeants islandais quant à l’arrêt du processus d’adhésion de l’Islande à l’Europe est d’une part compréhensible car celle-ci fait preuve de protectionnisme en vue de l’économie de son pays. Nous aurions pu penser que la crise financière qui a touchée l’Europe à partir de 2008-2009 aurai incité l’Islande a accéléré le processus et de prendre l’union européenne comme une sorte de bouée de secours afin de l’aider à se sortir de la crise. Bénéficier de l’injection de liquidités dans l’économie islandaise aurai pu être de bonne aide. Mais, n’oublions pas que l’entrée dans l’UE comporte son lot d’avantage comme d’inconvénients. Par exemple le passage à l’euro qui selon les pays rend la vie chère.
Nous pouvons prendre l’exemple de la Grèce qui vu ses institutions complètement s’effondré à cause de la crise, mais qui grâce aux prêts financiers de l’Europe revient peu à peu à un déficit convenable. Donc faire preuve de