Sganarelle est d’abord choqué par l’impiété de son maître. Don Juan n’a ni religion, ni superstition : il ne «croit ni Ciel, ni enfer, ni loup-garou ». De ce pt de vue, D J est ce qu’on appelle au XVIIème S un libertin(il ecoute personne: ligne14-15), câd un homme qui ne reconnaît aucune autorité étrangère et supérieure à celle de la conscience et qui revendique 1 indépendance totale vis-à-vis des pouvoirs de l’Etat, de l’Eglise et des traditions intellectuelles. Cette attitude, à une époque d’ardente renaissance du catholicisme, passait pour une provocation intolérable. Sganarelle, annonçant le dénouement de la pièce, redoute pour son maître un châtiment divin : « Suffit qu’il faut que le courroux du Ciel l’accable qq jour. »
2. Le débauché :
A ce libertinage érudit s’ajoute un libertinage des mœurs qui aggrave l’impiété de D J. Car pr la csce chrétienne, le désir sexuel est volontiers associés au diable, surtt qd il s’exprime avec exubérance et refuse les limitations. Proclamant la nécessité d’être libre ds sa vie morale, le libertin aime dc la débauche, dt le plaisir est augmenté par la csce de transgresser les préceptes de la morale et de la religion. En cela D J excelle. Il se moque éperdument des règles sociales et «ferme l’oreille à ttes les remontrances qu’on lui peut faire ». Sacrifiant tt à ses appétits sensuels, il s’empare de ttes les femmes : « Dame,