Divers
PIB, dont la majeure partie (près de 70%) par le biais de la coopération bilatérale.
Les secteurs prioritaires d’intervention des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux au
Maroc correspondent, dans leur ensemble, à des besoins de base du développement : les montants les plus importants concernent les infrastructures, l’éducation, l’eau, l’environnement, l’électricité, la santé et l’agriculture.
Dans le secteur des infrastructures (transports, autoroutes et routes rurales), les principaux partenaires sont la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement mais aussi le Japon, l’Italie et l’AfD pour la France.
L’éducation est un secteur d’intervention chez la quasi-totalité des bailleurs de fonds mais à des degrés divers. Comme le Maroc dispose d’une population importante résidant à l’étranger, une forte partie de l’APD est comptabilisée pour l’écolage de ses enfants. Ce phénomène n’empêche toutefois pas une large action des bailleurs sur le terrain, avec des montants substantiels et croissants alloués à l’éducation de base. Ainsi la Banque Mondiale devrait allouer un prêt de 160
M$ pour la réforme de l’éducation de base et un autre appui de 100 M $ pour le secteur éducatif dans son ensemble. L’Union européenne et la BID, mais aussi l’USAID et la France sont les autres principaux bailleurs de ce secteur.
Dans le secteur de l’eau, les bailleurs multilatéraux (BAfD, BM) et la Commission
Européenne totalisent les montants les plus importants. L’Allemagne, le Japon et la France totalisent les financements bilatéraux les plus élevés depuis 2001.
Les bailleurs de fonds sont de plus en plus nombreux à s’intéresser secteur de l’environnement : la BEI,