Nous savons que le romancier a pour but de retranscrire le réel certes mais il peut parfois s'en écarter par une évasion ou d'une manière plus radicale par une réinvention de la réalité dans laquelle il se trouve ou par la transformation totale de cette réalité.

Il y a des auteurs tels que Boris Vian , qui ajoute a leur histoire des éléments contradictoires et incohérents au cadre et a la réalité dans laquelle se déroule l'histoire , par exemple dans l'arracheur il décrit des enfants discutant avec un pivert leur indiquant ou se trouve un grand nombres de limaces bleues leur donnant le pouvoir de voler , dans la réalité nous savons que les piverts ne parlent pas et qu'il est impossible de trouver des limaces bleues donnant le pouvoir de voler .
Ces trois éléments montrent la mise en place par Boris Vian de détails spécifique ayant pour but de s'évader du contexte réel et de s'opposer aux personnages eux aussi réel décrits dans l'histoire.

Il existe d'autre manière pour s'écarter du réel , en effet Jules Vernes lui adopte une méthode différente , il le réinvente a sa manière : il ajoute des faits extraordinaires et surnaturels a une histoire dotée d'une contexte et de personnages tout a fait normaux. Dans son vingt-mille lieux sous les mers on suspecte tout d'abord l'existence d'un monstre marin provocant une série de naufrage cet élément à lui seul présente des caractéristiques surnaturelles car même la plus grosse bête marine scientifiquement connu comme une balaine ne résisterait pas a un choc face a un navire et mourrait probablement de ses blessures on peut donc en déduire que Jules Vernes nous fait alors part dans son histoire d'une bête colossale d'une taille et d'une force encore inconnue. Cet élément montre qu'il réinvente notre connaissance des bêtes marines en intégrant une considération « normale » a l'encontre de se monstre . Puis par la suite et en temps que chute il nous dévoile alors que cette bête est en fait le Nautilus un sous-marin