Disserty
Plus généralement ce texte invite à réfléchir au problème que pose le rapport entre d’une part l'idéal du bonheur partagé par tous, et d'autre part les idéaux intellectuels et moraux recherchés par quelques-uns
Dans un premier temps John Stuart Mill nous allons s’interroger sur la question suivante L'intelligence, la connaissance et la conscience morale sont-elles des obstacles à l'atteinte du bonheur ? Et dans un deuxième temps nous étudierons les qualités intellectuelles et les vertus morales pour une plus grande satisfaction.
I
Tout d’abord, MILL dénonce ceux qui accepteraient volontairement et en toute conscience de vivre dans l’imagination de la rêverie au prix de renoncer à sa faculté de penser, à sa raison, à son savoir acquis, à ses vertus morales faites de générosité et de dignité ? Et cela dans quel but ? Pour vérifier si finalement le plaisir que nous imaginons et le spectacle de la satisfaction sont bien réels. Par exemple le spectacle des animaux domestiques, des enfants insouciants et gais, l'image de l’innocence est autant d'invitation au rêve d'un bonheur sans ombre.
Ensuite, pour Mill il s'agit de se transformer en animal, personne s'il s'agit de devenir quelqu'un d'autre, ses propres qualités en moins. Et devenir un animal serait entré dans un autre monde, régresser serait s'appauvrir soi-même car il s'agit de régression, d'un apprentissage.
Enfin, la première régression est celle du savoir en ignorance et la dernière régression est celle de la générosité en égoïsme et de la conscience du devoir moral en immoralité. Comme si ne penser qu'à soi était un meilleur moyen de satisfaire ses désirs, et comme si la fin poursuivie justifiait, en toute chose, les