Dissertation
« Fils de la nature, l’homme s’est pris au piège de l’ambition qu’il a de la maîtriser.» - Hélène Brégant
Voilà 3 millions d’années que le premier homme a foulé la Terre. Depuis, l’évolution de son mode de vie a, au fur et à mesure, changé son rapport avec la nature. Autrefois en totale symbiose avec celle-ci, l’homme vit désormais en société, de plus en plus loin d’elle. Le sujet d’actualité à propos du réchauffement climatique dû aux activités humaines remet en cause sa façon de vivre, de la même façon qu’affirme Hélène Brégant : « Fils de la nature, l’homme s’est pris au piège de l’ambition qu’il a de la maîtriser ». Selon Hélène Brégant, la tentative de maîtrise de la nature est une erreur. Maîtriser la nature signifie l’exploiter et la contrôler. Une infime partie de la nature peut être contrôlée par l’homme, mais ce contrôle insignifiant crée un déséquilibre sur Terre, qui est le réel problème actuel.
Tout d’abord faut-il identifier l’homme dans son contexte. Il vit sur une planète de vie très vaste. L’importance que l’on porte à l’être humain sur cette planète est purement non judicieuse au vu de cet organisme immense qu’est la Terre. En effet, tous les être humain du monde entier peuvent se regrouper dans un seul km3, ce qui représente son insignifiance physique face à l’immensité de la planète (+10’000’000’000'000 km3). Malgré cela, chaque organisme est important pour l’équilibre de la nature, et l’homme s’est « pris au piège » non de la maîtriser mais de s’y sentir protagoniste, alors qu’il est en effet un de ses innombrables fils. Ce prédateur qui réside au haut de la pyramide, en exploitant aveuglément organismes animaux et végétaux et en polluant, a fait disparaître une quantité ahurissante de biodiversité, au détriment de l’équilibre de la nature. Certes l’homme peut profiter ou nuire à la nature, mais il ne peut la maîtriser à part entière. Les simples catastrophes naturelles, comme les