Peut on dire que l’homme a une place à part dans la nature ?
On dit de l’homme qu’il est un animal raisonnable, formé d'un corps et d'une âme. Dans ce sens, il se dit en parlant de l'un et de l'autre sexe, et on l'emploie souvent au singulier pour désigner l'espèce humaine en général. Lorsqu'on parle de la nature, on veut parler du monde dans son ensemble, mais sans ce que l’homme y a mis et des transformations qu’il y a faites. Elle comprend donc tout l’univers, l’ensemble des phénomènes naturels tels que les vents, les marées, elle comprend donc aussi les plantes et les êtres vivants, dont l’homme en tant qu’il est aussi un être vivant.
Mais l’homme ne cesse de la transformer à son avantage.
Demandons-nous si l'on peut reconnaître à l’homme une place à part dans la nature.
Nous nous demanderons en premier lieu en quoi l’homme fait partie de la nature et par quoi il lui serait lié pour ensuite voir les raisons qui pourraient nous dire qu’il a une place à part.
L’homme a d’autres caractéristiques communes avec d’autres êtres vivants comme le besoin de se nourrir, de respirer et autres qui rattachent l’homme à la nature. Auparavant, les hommes devaient s’adapter à la nature, subir toutes les conséquences qu’elles pouvaient causer. Pour Rousseau, la nature est une mère bienveillante auprès de qui il faut aller se ressourcer. Il faut donc s’intégrer à la nature et ne pas y occuper une place bien particulière. L’homme est égal aux animaux et est soumis aux mêmes règles. Mais il ne dispose pas vraiment d’instinct au sens de savoir faire inné. Il n’a pas de réactions automatiques. Ce qui fait de lui déjà un être à part dans la nature.
Les progrès techniques de la Renaissance et de l'âge des Lumières donnèrent à l'homme le sentiment de ses propres possibilités et de sa propre grandeur. On n'osait pas alors détacher totalement l'homme de la nature, on prétendait s'en rendre maître et la modeler à son goût.
Les hommes peuvent donc créer des nouvelles