Dissertation
Selon la théorie quantitative de la monnaie, une variation de la quantité de monnaie entraîne de même sens du niveau général des prix. La quantité de monnaie détermine directement le niveau des prix.
Cette théorie est développée par plusieurs d’auteurs dans différents pays.
Il y a deux façons pour expliquer la théorie quantitative de la monnaie. Une par la théorie classique (John Hicks en particulier) qui ont formalisé la théorie quantitative à partir d'une équation de conservation de la quantité de monnaie échangée dans l'ensemble des transactions. D’autre par l’équation de Fisher. II) Les auteurs
L’un des premiers à évoquer la corrélation entre ces deux acteurs économiques fut Jean Bodin en 1568. Ses travaux portaient sur les effets inflationnistes de l’arrivée de l’or en provenance du Nouveau Monde ( c’est à dire les Etats Unis D’Amérique actuelles).
C’est Fisher, en 1911, qui a en premier proposé une formule de la théorie quantitative de la monnaie (I) ; théorie qui implique des conséquences économiques tel que l’inflation et la neutralité de la monnaie (II). En 1956, Friedman reformule la théorie (III).
II.1) Jean Bodin
Le XVIème siècle connut une longue période d’inflation en France. Le roi, Charles IX, exigea un rapport sur les causes de la hausse des prix. Jean Cherruyer, maître des comptes, déclara que le problème venait de l’altération et des mutations monétaires qui diminuent la quantité de matériaux précieux contenus dans les pièces de monnaie. Les économistes de l’époque pensaient, en effet, que l’enfouissement des monnaies dans le sol dans le but de thésauriser faisait perdre de la valeur aux monnaies, car lorsque le propriétaire de cet argent mourait, il emportait souvent avec lui le secret de l’emplacement de son pécule (je vous conseille de lire l’article VIII « De la perte des métaux précieux par l’enfouissement« ). Bodin quant à lui était plus sceptique. Il préféra expliquer l’augmentation