Ilan Romain TG3Essai philosophique Le moi a toujours été un sujet de discussion philosophique et littéraire, notamment au cours du Xxe siècle avec l'apparition de la psychanalyse grâce à Freud. De nombreux auteurs et philosophes s'y sont intéressé comme Baudelaire, Rimbaud, Locke ou encore Zola. Comme nous pouvons l'apercevoir dans ce texte de Zola, La bête enragée qu'il sentait en lui, nous voyons une division totale entre les deux moi que possède …afficher plus de contenu…

En effet, comme le montre Locke dans son Essai sur l'entendement humain , nous apercevons clairement une constance du moi qui s'ancre dans le temps « qu'il est toujours, par la même conscience, le même moi qui continue son existence ». Ce moi, intemporel persiste en chaque être que nous sommes pour ne former qu'une seule personne avec une personnalité unique et propre à chacun que nous percevons comme notre identité. Cela met en exergue la constance de ce moi qui même si nous pouvons changer et évoluer, nous sommes toujours la même conscience unique qui ne se détache pas de l'être. De plus, comme le suggère Orelsan dans Notes pour trop …afficher plus de contenu…

Il ne croit également aucune à la possibilité d'un moi continu et simple « peut-être peut-il apercevoir quelque chose de simple et de continu qu'il appelle lui, mais je suis certain qu'il n'y a pas un tel principe en moi » le moi n'est donc finalement pas un etre continu qui se fixe dans le temps et qui reste durable tout au long de notre vie. Comme vu dans La bête enragée qu'il sentait en lui de Zola Jacques Lantier obéit à des pulsions qu'il ne contrôle pas, il n'a pas d'identité stable ni d'unité car une bête enragée qu'il essaye de fuir l'habite. Cela nous montre la puissance que peuvent avoir les pulsions que nous possèdons en nous, car celles-ci poussent Jacque à tuer. De plus nous pouvons prendre l'exemple de L'incroyable