Dissertation philo autrui peut-il m'être infifférent ?
Introduction
Autrui est à la fois un autre que moi et un autre moi. Hegel comme Kant développe cette idée que l’homme oscille entre un rejet de l’autre avec qui je peux entrer en conflit et un besoin de l’autre à la fois intellectuellement et matériellement. En effet, l’autre peut me rejeter, me juger, remettre en cause mon identité et même mon humanité mais j’en suis dépendant à la fois pour progresser intellectuellement, la confrontation des opinions permet une amélioration des raisonnements, et à la fois matériellement, l’homme est un animal chétif qui a besoin du groupe pour survivre.
Face à cette ambivalence qui repose sur la nature même de l’homme on peut se demander ce qu’il est dans nos sociétés actuelles. En effet, la société moderne repose sur un système où je peux profiter du travail d’autrui sans lier de relation avec lui. Je suis dépendant de la société d’un point de vue matériel mais je peux tout acheter. Je peux donc m’indifférer de leur sort et juste payer pour les biens et les services qu’ils me proposent sans créer de relations avec eux. Dans une telle société, l’ambivalence décrite par Hegel se compense-t-elle toujours ? Permet-elle toujours de garder une société unie ou est-elle faussée par ces nouveaux modes de vie ? Puis-je continuer à vivre sans créer de relation, en m’indifférant des autres membres de la société ?
Tout d’abord, l’homme peut s’indifférer d’autrui et même il doit, ensuite cette indifférence est toujours limitée par certains phénomènes et finalement et paradoxalement si l’indifférence nous libère, elle nous emprisonne.
I/ L’autrui, un autre que moi, un étranger
A/L’intérêt de l’homme n’est pas infini
Autrui est un objet du moment que je ne l’ai pas reconnu comme autre sujet, comme un être pensant autre que moi-même. En effet, on constate que l’homme n’est pas une figure d’altruisme et succombe facilement à l’égoïsme. Notre cercle de relation a une fin, une limite derrière