Dissertation sur les voisins
Dans un premier ordre d’idées, on remarque que Bernard et George se ressemblent par leur indifférence. Effectivement du côté de Bernard l’indifférence est clairement présentée :
« JEANINE. Comment ça se fait, c’est bon avec n’importe quoi?
BERNARD, délaissant son journal…Quoi?
JEANINE. La mayonnaise.
Bernard pointe le pot de mayonnaise sur la table.
BERNARD. Est là, là. » (P.52)
De fait, cette citation illustre bien l’indifférence de Bernard face à sa femme. Il n’écoute vraiment pas ce qu’elle dit et lorsqu’il fait une figure de répétition en disant « là, là », il fait preuve de son relâchement. Cette indifférence vient à prouver l’impossibilité de communiquer de Bernard. En l’ignorant, il ne fait pas de communications saines avec elle. Du coté de Georges il est indifférent aussi, mais d’une autre façon :
«GEORGES, exaspéré, mais toujours en douceur. Écoute, mon ti-pinson. J’t’aime, mais j’ai pu juste ça à faire, moi là…Mon char m’attend devant le garage, là…
LAURETTE, piquée, C’est ça, va le rejoindre avant qu’y s’ennuie trop… Tu t’occupes plus de ton char que de moi, Georges…» (P.25)
Laurette exprime son mécontentement en personnifiant le véhicule de George, un véhicule ne peut pas s’ennuyer, elle dit ceci dans le but d’amplifier son point qu’elle défend, comme quoi que Georges s’occupe plus de sa voiture que d’elle. En somme, par cette indifférence de la part de Georges on peut