Dissertation juridique
Publié par Guillaume Lhuillier le 31 mars 2010 dans les catégories DERNIERS ARTICLES PARUS, METHODOLOGIES | 1 comment
L’exercice de la dissertation n’est pas plus une nouveauté pour les étudiants en droit qu’une spécificité propre au domaine juridique : en effet, les nouveaux bacheliers ont déjà eu l’occasion de goûter à cet exercice, très prisé en philosophie ou encore dans une moindre mesure en histoire.
La tâche n’en devient pas aisée pour autant, vues les spécificités propres à la dissertation juridique par rapport à ses homologues les plus directs. Ce sont ces spécificités qui font la particularité de la dissertation juridique et qu’il convient dès à présent d’étudier en détail :
I/ L’INTRODUCTION
L’impératif majeur de l’introduction d’une dissertation de droit réside dans sa longueur : en effet, celle-ci ne doit pas excéder 1/3 de la copie finale. Ainsi, si votre travail fait 6 pages, l’introduction ne pourra dépasser 2 pages.
L’introduction idéale est ainsi composée :
- une phrase d’accroche : ce peut être une citation (d’un professeur de droit, d’un personnage politique, etc.) ou une phrase montrant l’intérêt actuel du sujet sur lequel vous serez amené à disserter.
- la définition du sujet : il faut veiller ici à bien expliquer chaque mot, même les plus usuels, et les définir le plus promptement et le plus juridiquement possible. Ayez toujours à l’esprit que le sujet n’a pas été choisi au hasard et qu’ainsi chaque terme a son importance.
Globalement, cette partie répond à la question « QUOI ? ».
- un recadrage du sujet dans le temps et dans l’espace : si possible, retracez l’histoire de ou des notion(s) constituant votre sujet pour ainsi faire le parallèle avec sa (leur) situation actuelle, et cantonnez vous à la délimitation qui vous est, en théorie, explicitement ou implicitement imposée.
Exemple : « le pouvoir exécutif en France » vous interdit formellement d’analyser dans le corps de votre devoir la